Si pour vous il est trop tard et que la mérule a déjà frappé, voici comment la combattre.

Ce qu’il faut éviter :

Nettoyer la mérule avec de l’eau de javel : loin de la tuer, celle-ci accélère le développement du champignon !

Gratter la mérule : Par cette action vous libérerez des spores dans l’atmosphère et donc contribuerez au développement du champignon.

Avant toute autre chose, il est impératif de régler le problème de l’humidité avant de passer à l’étape suivante.

Réparez les fuites, asséchez au maximum les surfaces humides, aérez la zone d’infestation. Il a été prouvé qu’une mérule ne survit pas au-delà de trois semaines si le taux d’humidité du bois environnant est inférieur à 22%.

Il faut désormais éliminer le champignon en faisant appel à un professionnel qui va procéder au traitement chimique

Le traitement de la mérule se déroule en plusieurs étapes indispensables pour obtenir un résultat sur le long terme. Chaque phase joue son propre rôle d’action contre la prolifération du champignon, en surface et en profondeur. L’intervention doit être réalisée avec soin et méthode pour éviter la dispersion non maîtrisée des spores. Seul un professionnel expérimenté peut vous apporter la méthodologie adéquate afin de garantir le résultat du chantier car une étape non réalisée scrupuleusement dans le déroulement altérera dans la durée, l’efficacité du dispositif.

Avant toute chose, il est indispensable de supprimer la cause d’humidité. Nous évaluons la source originelle et nous devons déterminer comment nous pouvons la traiter. Chaque détail compte dans ce dispositif. Récréer une ventilation adaptée dans les lieux infestés est la priorité. Le champignon profite du manque d’aération pour proliférer. Créer des orifices dans les vides sanitaires ainsi que rouvrir la maison à des rythmes réguliers peut ralentir le développement. La mise en place d’un circuit d’air suffisant doit réduire les endroits clos.

Le prétraitement constitue une étape primordiale. il va fixer les spores sur les matériaux et donc éviter la dispersion du champignon.

Ensuite vient la démolition souvent critique dans la réalisation du chantier. Elle peut se révéler simple ou complexe suivant les circonstances de l’infestation et les pièces où se croit le champignon. La mise à nue des maçonneries, cloisons, plancher, plafond nous ouvre les accès à toutes les zones d’intervention afin de remonter aux matières saines. Le remplacement des bois atteints doit être effectué si le procédé par injection se révèle impossible. Un charpentier pourra vous conseiller pour la suite des travaux.

Brûler tous les points touchés est une des étapes les plus importantes. Cela va détruire toutes les parties visibles de champignon présentes sur les portions infectées. La chaleur sera passée manuellement pour s’assurer qu’aucune trace apparente n’est oubliée.

Place maintenant au brossage, au piquage et à l’évacuation des gravats en centre de tri spécialisé. Cela supprime définitivement tous les résidus touchés.

L’application par injection en profondeur dans les murs et les bois d’un fongicide agréé permet désormais la curation à l’intérieur des matériaux . L’inoculation va nous conduire à insérer le produit directement dans les murs et les bois pour détruire les particules de champignons.

L’injection constitue le processus essentiel et de notre dispositif de lutte. Chaque trou est percé manuellement avec la mise en place d’injecteur spécifique mûr et bois pour un résultat optimal.

Le chantier se termine par une application sur l’intégralité des surfaces pour soigner toutes les parois et agir sur les spores potentiellement encore présentes.

Ces traitements sont efficaces durant plusieurs années.